Vous souhaitez vous réorienter, vous recherchez une idée de métier pour votre avenir ou celui de l’un de vos proches ? Les amoureux des animaux ont de multiples choix lorsqu’il s’agit de professions possibles, mais certaines professions sont bien mieux connues que d’autres. Alors, qu’y a-t-il à part un vétérinaire, un gardien d’animaux dans un zoo ou un vendeur d’animalerie ?
Tout d’abord, travailler avec des animaux ne signifie pas nécessairement travailler pour leur bien-être ou pour leur protection. Vendre des animaux dans une animalerie, c’est retrouver des animaux morts chaque matin ; être dresseur de dauphins est un rêve d’enfant, mais les conditions dans lesquelles ces animaux sont gardés sont beaucoup moins idylliques qu’il n’y paraît ; élever des chevaux de course peut signifier devoir les envoyer dans des abattoirs, etc. vous voulez travailler avec (et pour !) des animaux ?
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Pour les amoureux des animaux de compagnie
Les tâches pour animaux de compagnie sont les plus faciles à intégrer. Il est ainsi possible de devenir responsable des animaux dans un refuge pour participer au le sauvetage et l’entretien des animaux sauvés de l’abandon et de la maltraitance. Aucun diplôme n’est nécessaire pour exercer ce métier, mais une bonne connaissance des animaux et des réalités de ce type de métier (bonne résistance morale et physique notamment) sont nécessaires. Posséder ACAMED est également un bon point.
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Le toiletteur travaille également pour le bien-être des animaux, et de nombreuses options s’offrent à vous : ouvrir un salon indépendant, rejoindre un salon existant, pratiquer à la maison, il y en a pour tous les goûts ! La tendance actuelle est de proposer des soins supplémentaires, tels que la balnéothérapie. Aucun diplôme n’est obligatoire pour exercer cette profession, même si une formation dans un organisme accrédité ou chez un professionnel est fortement recommandée.
Pour ceux qui sont passionnés par les soins « physiques », le métier d’ostéopathe animal peut être une bonne option. Avec des techniques précises, l’ostéopathe animal soulage la douleur des animaux domestiques, et parfois aussi des chevaux, des vaches et d’autres animaux dits « cash ». Un diplôme est nécessaire à la pratique, et le cours dure 5 ans en France.
Pour ceux qui y croient, le métier de communicateur animal est très intéressant : qui n’a jamais rêvé de comprendre son animal de compagnie ? Face à l’animal ou à l’aide d’une photo, le communicateur peut lui poser une ou plusieurs questions simples, auxquelles l’animal peut choisir ou non de répondre. Ce dernier transmet rarement des phrases complètes, mais peut communiquer avec des images, des sons, des sensations, etc. Une formation auprès d’un bon praticien est nécessaire pour affiner sa démarche et gagner en crédibilité auprès de ses futurs clients.
Pour les amateurs de chevaux
Vous préférez les chevaux ? Pas de problème, le monde équestre regorge de métiers pour ceux qui veulent s’occuper des équidés ! Par exemple, vous pouvez viser le métier de groom ou de concours. Le groom s’occupe d’un ou de plusieurs chevaux appartenant à des cavaliers plus ou moins reconnus : pions, tonte, échauffement, sorties au paddock, les missions ne manquent pas. Un travail difficile mais passionnant, le groom passe son temps avec les chevaux et doit créer une véritable relation de confiance avec ses deux partenaires de travail : le cheval et le cavalier ! Ce métier n’est pas vraiment reconnu, cependant, il faut faire attention à ne pas être « exploité ». Une expérience de bénévolat dans un centre équestre ou une formation de groom sont des points positifs dans une candidature, et ce métier se retrouve principalement par le bouche à oreille.
Véritable podiatre équestre, le maréchal-maréchal-ferrant se déplace dans les écuries, à l’aide d’une camionnette transformée transportant tout le matériel nécessaire. Comme on dit : pas de pied, pas de cheval ! C’est pourquoi ce professionnel est essentiel à la bonne santé de nos amis du cheval. Le métier de maréchal-ferrant recrute assez facilement, mais il est très fatiguant physiquement. L’obtention d’un CAP ou d’un certificat technique pour les métiers spécialisés en marshalry est nécessaire pour exercer ce métier.
Oui, il existe un métier spécifique pour les dents de cheval ! Les chevaux « domestiques » consomment souvent des plantes beaucoup plus tendres que leurs cousins sauvages. Leurs dents se développent continuellement, de sorte qu’ils sont confrontés à ce que l’on appelle les « surdents » qui coupent la langue et l’intérieur des joues. C’est alors que le dentiste intervient pour rendre les dents claires (c’est totalement indolore et les chevaux apprécient généralement l’effet très rapidement). Comme toutes les professions liées aux soins, l’obtention d’un diplôme spécifique est nécessaire pour accéder à ce métier.
Plutôt attiré par les animaux sauvages ?
L’ éthologie est la branche de la zoologie utilisée pour étudier le comportement des animaux. Mais attention : le rêve de travailler sur le comportement des chevaux, des loups ou des éléphants n’est accessible qu’à un très petit nombre d’équipes de recherche. La plupart des éthologues n’étudient pas une espèce, mais un comportement, quel que soit l’animal dans lequel il est étudié. L’obtention d’un Bac 5 ou même d’un doctorat est nécessaire pour devenir éthologue.
Vous aimez la dimension artistique que la nature peut offrir ? On peut penser au métier de photographe animalier, de dessinateur naturaliste ou encore de créateur d’œuvres d’art de manière naturelle ou recyclée. Ces œuvres vous ouvrent souvent les yeux sur certaines questions, car une image vaut parfois mieux qu’une centaine de mots.
Pour les amateurs d’animaux marins, les professions de cétologue (spécialiste des cétacés) ou d’océanologue (spécialiste de l’étude des océans et des écosystèmes marins) pourraient être des pistes. Cependant, les campagnes en mer peuvent être rares, selon le lieu de recherche pour lequel vous travaillez. Là aussi, de longues études universitaires sont nécessaires.
Le métier d’ornithologue peut vous surprendre. Beaucoup d’enfants aimeraient devenir des « spécialistes des oiseaux », et de nombreux parents répondent que ce n’est pas un métier ! En effet, ce n’est pas UN, mais plusieurs professions, nous avons donc l’embarras du choix. Les gestionnaires d’études ornithologiques (Bac 3), les missions naturalistes (Bac 5) ou les zoologistes spécialisés dans les oiseaux (Bac 8) sont des ornithologues, bien que la plupart aient également d’autres domaines d’expertise (mammalogie, chiroptologie, entomologie, botanique…). Selon la profession concernée, vous devez avoir entre le BAC et le doctorat en sciences naturelles, même si le BTS Management and Nature Protection suivi d’une licence professionnelle reste une base pour ce type de profession.
Pour ceux qui n’ont pas peur du sang, être soignant dans un centre de soins de la faune peut être une bonne idée. Le soignant est chargé de nourrir les poussins abandonnés, de panser l’aile cassée d’un rapace, de bourrer une portée de hérissons ou de sensibiliser le public à la protection de la faune. Il passe également beaucoup de temps à nettoyer le centre de soins et l’équipement, à préparer des rations alimentaires et médicamenteuses, etc. à faire du bénévolat dans un centre de secours. Un diplôme d’assistant vétérinaire peut être un moyen d’accéder à ce métier inhabituel, c’est le moins qu’on puisse dire.
Et pour ceux qui aiment les animaux de ferme ?
Être animateur dans une ferme éducative peut y contribuer possible de promouvoir d’anciennes races d’animaux dites « cash » (vaches, ânes, porcs, moutons, chèvres, parfois poules, lapins, etc.), et ainsi participer à leur conservation. Ici aussi, le BTS Management and Protection of Nature vous permet d’acquérir les bases de l’animation de la nature.
Bref, comme vous l’aurez compris, de nombreuses professions vous permettent de travailler avec des animaux, et ce, dans le plus grand respect de leur intérêt. N’hésitez pas à vous renseigner davantage, car cette liste n’est pas exhaustive !
Et vous, quel serait votre métier animal idéal ? Dites-le nous en commentaire !
Camille, chargée de communication
